Un texte écrit, joué et mis en scène par Stéphanie Jeanne Marie.

Avec la complicité de Marie-Laure Franc au piano et sous le regard de Anne Corny.

Tarif : 18€ -  étudiant et membres de Matreselva 15€

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Dans la maison Holstein, le père trompette et tous les enfants jouent aux petits chevaux. Ils rentrent au chausse-pied dans les écoles du London Bridge. La petite Louison est rétive : elle parle avec les abeilles, souffle sur les aigrettes des pissenlits et refuse d’apprendre à compter. Un spectacle vivant, qui interroge la résilience et souffle à nos oreilles la puissance de la joie pour nous désengourdir.

Cette œuvre littéraire interroge avec vivacité et humour l'absurdité d’une courbe de croissance qui épuise nos paysages intérieurs et ravage la beauté. Elle sonde avec pudeur le poids de notre conscience devant la réalité d’une balance comptable et objective la valeur de ce qui n’a pas de prix. Elle dénonce avec candeur l’impasse de notre modèle agricole, brocarde le modelage des esprits dans les écoles de la compétition à tout-va, questionne le consentement éclairé dans une société de séduction, et rit de l’ingénuité du consommateur ébloui devant les vitrines digitales.

Stéphanie Jeanne Marie

Elle a joué pieds-nus dans l’espace vide, a travaillé le phrasé et la respiration, elle a marché sur des courbes

et tracé des gestes avec la précision du pinceau. Comédienne, elle a gambadé dans la poésie truculente de

René de Obaldia, elle s’est enivrée d’alexandrins à la table de Molière, a trempé son haleine dans le verbe de

Racine.

Aujourd’hui, elle écrit, s’ébroue dans la langue, danse des gavottes sur le papier, habite les silences et

compose de l’art dramatique.

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